- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
Jeux d'ombres sur la scène de l'ONU
Acheter ce livre
penser/rêver
Une anthropologue enquête sur un épisode jusqu'ici ignoré
de l'histoire de l'ONU, un virage qui s'effectue de 1998 à 2001 :
une majorité d'États refusant désormais de reconnaître
l'universalité des Droits de l'homme, l'organisation internationale se
rabat sur leur justification implicite par les religions. L'« Alliance des
civilisations » qui est proposée à l'époque pour enrayer ce qu'on
a appelé le « clash des civilisations » se transforme en une « paix
des religions ». On assiste ainsi à une déraison du langage où
« civilisation » signifie d'emblée « religion », où « religion » connote
« suprêmement honorable » et où « critique de la religion » s'appelle
« racisme », « intolérance », « haine » ou « islamophobie » : la langue
ressuscitée du 1984 d'Orwell creuse l'ornière d'une prétendue
«tolérance» nouvelle.