La solitude nous angoisse, et pourtant nous avons
tous besoin d'être seuls pour nous ressourcer.
C'est l'un des paradoxes de l'être humain.
Winnicott est le premier psychanalyste à s'être
penché sur cette question.

Dans « La capacité d'être seul » (1958), il montre
comment le petit enfant, pour mûrir affectivement,
fait l'expérience de la solitude bien que sa mère
soit à ses côtés. Dans « De la communication et
de la non-communication» (1963), il souligne
l'importance de respecter le besoin d'isolement
des patients pour leur permettre de revivre l'ex-
périence infantile d'une solitude accompagnée et
apaisante.

Par son empathie et sa sollicitude, Winnicott est
sans conteste le psychanalyste le plus actuel. Ce
livre, qui replace au premier plan le rôle du
corps, montre aussi que le bien-être mental peut
passer par une « simple » présence physique.

Traduit de l'anglais par Jeannine Kalmanovitch.
Préface de Catherine Audibert.