Évolutions et pratiques
Cursus

Nachin C. (2004). La méthode psychanalytique, Paris, Armand Colin.
Ce livre de 200 pages assorti d’un index des notions et des auteurs et d’une bibliographie importante constitue un précis sur la méthode de la psychanalyse ouvert sur la pluralité des courants de la psychanalyse contemporaine.
L’introduction rappelle l’histoire des psychothérapies et le caractère révolutionnaire de la découverte freudienne montrant que l’ensemble des productions psychiques ont un sens qui peut être déchiffré.
Mais depuis Freud, l’analyse a oscillé entre le respect de la méthode initiale de découverte et la tendance à appliquer aux cures le savoir supposé déjà acquis par la psychanalyse, la replaçant ainsi sous l’égide du savoir et du pouvoir médical. Ferenczi et Balint ont été les défenseurs de la méthode.
Le choix des analysants et la mise en place d’une psychanalyse ont été l’occasion de la même régression : tendance à faire retour vers des diagnostics psychiatriques et à fixer des régles rigides au lieu d’adapter l’analyse au patient .
L’étude de la relation transféro-contre-transférentielle prend particulièrement appui les travaux des Baranger et de Serge Viderman. Lacan, Lagache et Neyraut sont évoqués pour l’étude du transfert. Ferenczi, Balint et, plus près de nous Guillaumin et L. de Urtubey pour l’étude du contre-transfert. Nachin insiste sur le souci que l’intérêt porté au contre-transfert de l’analyste ne le place pas à nouveau dans une position de supériorité automatique sur son patient.
L’activité du psychanalyste comporte d’abord les interventions d’accompagnement puis les différents types d’interprétation. La notion de construction amène à critiquer les constructions préalables par l’analyste envisagées à un moment donné par Freud pour valoriser la construction progressive en commun. La conduite de l ‘analyste avec son patient régressé est étudiée à travers Balint, Ferenczi et Winnicott. Enfin , une section examine l’interprétation dans la cure des névroses.
Face aux traumas, aux deuils pathologiques et à leurs influences transgénérationnelles , ,l’auteur reprend ses travaux sous l’égide de l’œuvre de Nicolas Abraham et de Maria Torok présentés dans ses livres, « le deuil d’amour » et « les fantômes de l’âme »
Le parcours de l’analyse avec ses aléas est étudié. L’ acting out est en particulier différencié de la mise en action du mode de penser sensori-affectivo-moteur de Wallon.
La formation des analystes et l’ organisation des sociétés de psychanalyse sont envisagées de manière originale : on renoncerait à un hiérarchie rigide au profit de deux catégories opérationnelles d’analystes : ceux qui ont fait leur formation de base et ceux qui ont terminé une première série de cures , tous pouvant participer à l’administration, à l’enseignement et à la recherche suivant leurs goûts et leurs possibilités.

Nachin C. (2004). La méthode psychanalytique, Paris, Armand Colin.
Ce livre de 200 pages assorti d’un index des notions et des auteurs et d’une bibliographie importante constitue un précis sur la méthode de la psychanalyse ouvert sur la pluralité des courants de la psychanalyse contemporaine.
L’introduction rappelle l’histoire des psychothérapies et le caractère révolutionnaire de la découverte freudienne montrant que l’ensemble des productions psychiques ont un sens qui peut être déchiffré.
Mais depuis Freud, l’analyse a oscillé entre le respect de la méthode initiale de découverte et la tendance à appliquer aux cures le savoir supposé déjà acquis par la psychanalyse, la replaçant ainsi sous l’égide du savoir et du pouvoir médical. Ferenczi et Balint ont été les défenseurs de la méthode.
Le choix des analysants et la mise en place d’une psychanalyse ont été l’occasion de la même régression : tendance à faire retour vers des diagnostics psychiatriques et à fixer des régles rigides au lieu d’adapter l’analyse au patient .
L’étude de la relation transféro-contre-transférentielle prend particulièrement appui les travaux des Baranger et de Serge Viderman. Lacan, Lagache et Neyraut sont évoqués pour l’étude du transfert. Ferenczi, Balint et, plus près de nous Guillaumin et L. de Urtubey pour l’étude du contre-transfert. Nachin insiste sur le souci que l’intérêt porté au contre-transfert de l’analyste ne le place pas à nouveau dans une position de supériorité automatique sur son patient.
L’activité du psychanalyste comporte d’abord les interventions d’accompagnement puis les différents types d’interprétation. La notion de construction amène à critiquer les constructions préalables par l’analyste envisagées à un moment donné par Freud pour valoriser la construction progressive en commun. La conduite de l ‘analyste avec son patient régressé est étudiée à travers Balint, Ferenczi et Winnicott. Enfin , une section examine l’interprétation dans la cure des névroses.
Face aux traumas, aux deuils pathologiques et à leurs influences transgénérationnelles , ,l’auteur reprend ses travaux sous l’égide de l’œuvre de Nicolas Abraham et de Maria Torok présentés dans ses livres, « le deuil d’amour » et « les fantômes de l’âme »
Le parcours de l’analyse avec ses aléas est étudié. L’ acting out est en particulier différencié de la mise en action du mode de penser sensori-affectivo-moteur de Wallon.
La formation des analystes et l’ organisation des sociétés de psychanalyse sont envisagées de manière originale : on renoncerait à un hiérarchie rigide au profit de deux catégories opérationnelles d’analystes : ceux qui ont fait leur formation de base et ceux qui ont terminé une première série de cures , tous pouvant participer à l’administration, à l’enseignement et à la recherche suivant leurs goûts et leurs possibilités.
Nachin C. (2004). La méthode psychanalytique, Paris, Armand Colin.
Ce livre de 200 pages assorti d’un index des notions et des auteurs et d’une bibliographie importante constitue un précis sur la méthode de la psychanalyse ouvert sur la pluralité des courants de la psychanalyse contemporaine.
L’introduction rappelle l’histoire des psychothérapies et le caractère révolutionnaire de la découverte freudienne montrant que l’ensemble des productions psychiques ont un sens qui peut être déchiffré.
Mais depuis Freud, l’analyse a oscillé entre le respect de la méthode initiale de découverte et la tendance à appliquer aux cures le savoir supposé déjà acquis par la psychanalyse, la replaçant ainsi sous l’égide du savoir et du pouvoir médical. Ferenczi et Balint ont été les défenseurs de la méthode.
Le choix des analysants et la mise en place d’une psychanalyse ont été l’occasion de la même régression : tendance à faire retour vers des diagnostics psychiatriques et à fixer des régles rigides au lieu d’adapter l’analyse au patient .
L’étude de la relation transféro-contre-transférentielle prend particulièrement appui les travaux des Baranger et de Serge Viderman. Lacan, Lagache et Neyraut sont évoqués pour l’étude du transfert. Ferenczi, Balint et, plus près de nous Guillaumin et L. de Urtubey pour l’étude du contre-transfert. Nachin insiste sur le souci que l’intérêt porté au contre-transfert de l’analyste ne le place pas à nouveau dans une position de supériorité automatique sur son patient.
L’activité du psychanalyste comporte d’abord les interventions d’accompagnement puis les différents types d’interprétation. La notion de construction amène à critiquer les constructions préalables par l’analyste envisagées à un moment donné par Freud pour valoriser la construction progressive en commun. La conduite de l ‘analyste avec son patient régressé est étudiée à travers Balint, Ferenczi et Winnicott. Enfin , une section examine l’interprétation dans la cure des névroses.
Face aux traumas, aux deuils pathologiques et à leurs influences transgénérationnelles , ,l’auteur reprend ses travaux sous l’égide de l’œuvre de Nicolas Abraham et de Maria Torok présentés dans ses livres, « le deuil d’amour » et « les fantômes de l’âme »
Le parcours de l’analyse avec ses aléas est étudié. L’ acting out est en particulier différencié de la mise en action du mode de penser sensori-affectivo-moteur de Wallon.
La formation des analystes et l’ organisation des sociétés de psychanalyse sont envisagées de manière originale : on renoncerait à un hiérarchie rigide au profit de deux catégories opérationnelles d’analystes : ceux qui ont fait leur formation de base et ceux qui ont terminé une première série de cures , tous pouvant participer à l’administration, à l’enseignement et à la recherche suivant leurs goûts et leurs possibilités.