django
Tarentino se déchaîne Une salle comble, des chaises ajoutées aux premiers rangs, un frémissement d’intérêt, on sent que la soirée de rentrée de l’Université Populaire de Pessac fera événement. On attend une conférence sur Tarentino suivie de la projection du film Django unchained qui sort cette semaine. Et de fait, quand la lumière reviendra après la conférence puis après le film, le public, toujours aussi nombreux applaudit, ravi de cette véritable fête à laquelle il vient de participer. L’Unipop, créée il y a trois ans, à Pessac, par le cinéma Jean Eustache et son directeur, François Aimé...
venet mucem
« véritablement les fils aînés du monde poreux à tous les souffles du monde aire fraternelle de tous les souffles du monde » - Aimé Césaire, Cahier d'un retour au pays natal, (1937), Présence Africaine, 1983, p. 47. Visiter Marseille aujourd'hui, c'est visiter le Mucem (Musée des Civilisations d'Europe et de la Méditerranée). Ce lieu magnifique est à la fois un musée, un point de vue, une presqu'île, une oasis, un contenu et un contenant inspirés et inspirants. On arrive de la cathédrale Major, monument d'un autre âge en quoi s'exprime tout un XIXème siècle impérial (le deuxième) et colonial...

Une lecture de Marcel Proust : « temps retrouvé » et fin de l'’analyse (troisième et dernière partie)

Une lecture de Marcel Proust : « temps retrouvé » et fin de l’analyse : Troisième partie. https://www.oedipe.org/sites/default/files/pdf/ProustC.pdfLire la suite

Steven Cohen invité de novart à Bordeaux

Steven Cohen, Thoughts on performance « Performance art is really about vegetarians eating blood and men fingering their cunts; it is art eating itself and art fucking itself for the first time every time. […] If people encountering my work wonder about what they see, I am happier than if they conclude something - I would rather be the cause of wonder than of conclusion. The value of my work is more in it being a speculum than a suture. » http://vweb.isisp.net/~elu@artslink.co.za/stevencohen/thoughts.htm Rarement la base sous-marine aura aussi bien servi un projet qu’en accueillant pour deux...Lire la suite

Une lecture de Marcel Proust : « temps retrouvé » et fin de l'’analyse (deuxième partie)

Une lecture de Marcel Proust : « temps retrouvé » et fin de l’analyse : Deuxième partie. https://www.oedipe.org/sites/default/files/pdf/ProustB.pdfLire la suite
dans la maison
François Ozon, 2012, Dans la maison : Les noms du père ? Jacques Lacan nous a laissé un certain nombre de formules étranges, dont on sent qu’il faut du temps et du jeu pour que peu à peu, ou par chance, à l’occasion, l’une d’elle s’éclaire : « il n’y a pas de rapport sexuel », « la femme n’existe pas », « ne pas céder sur son désir », [lenõdyper] qu’on pourrait écrire « noms du père/Père », « nons du père », « non dupes errent » ? Le film de François Ozon, Dans la maison, m’a fait songer à ce dernier aphorisme, comme si la formule lacanienne s’en éclairait ou qu’à l’inverse ce...
amour
Michael Haneke, 2012, Amour. Ouverture La première séquence est une effraction dans le lieu. La mort, dès ces premiers plans, découverte par des étrangers et par des fonctionnaires représentant leurs institutions, a deux visages : elle pue mais elle est belle, monstrueuse comme ce corps étendu sous les fleurs enfin livré par l’image, dans un entrebâillement. À l’instar de Georges : « Tu es un monstre parfois, mais tu es gentil », lui dit Anne, la mort est une chimère qui terrifie et délivre. Jean-Roger Caussimon en a fait une belle chanson. « La mort est délivrance, elle sait que le...

Une lecture de Marcel Proust : « temps retrouvé » et fin de l’analyse

Une lecture de Marcel Proust : « temps retrouvé » et fin de l’analyse : Première partie. https://www.oedipe.org/sites/default/files/pdf/ProustA.pdfLire la suite
Labaki
Nadine Labaki, Et maintenant, on va où ? 2011, France. Disons-le tout de suite, je n’aime pas ce film. J’ai même failli sortir, agacée par les invraisemblances d’un scénario qui empilait les ruses imaginées par des femmes, certes truculentes ou pathétiques à leurs heures, mais dont les inventions sont totalement aberrantes. J’avoue que je n’ai rien compris. Le pire, c’est qu’un de mes amis libanais m’avait incitée à aller voir « Et maintenant on va où ? » en déclarant, à propos du conflit libanais : « allez voir ce film, vous aurez tout compris ». Tout ce que j’ai compris, c’est que malgré le...
richter
Gerhard Richter Est-ce bien un bout de réel que j’ai aperçu ? L’exposition « Panorama », au musée Beaubourg, jusqu’au 26 septembre a le mérite et le défaut de tous les « panoramas » : elle nous permet de découvrir un peintre dont l’œuvre est abondante, mais elle donne une impression de survol. Toutes sortes de styles sont représentés, dans une création diverse, expérimentant des techniques et des partis pris très différents, et l’on a parfois le sentiment de ne voir que des citations, comme si on lisait Hugo en piquant un vers par ci, un vers par là, de La Légende des Siècles à L'Art d'être...

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