Nourrir la clinique

Fernando de Amorim
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Nourrir la clinique Fernando de Amorim1 Après la réunion de samedi du 30 juin 2007 à l’amphithéâtre Charcot (Hôpital Pitié-Salpêtrière – Paris), sur le thème « Sauvons la clinique », voici mes commentaires, impressions et propositions : Beaucoup d’applaudissements, peu de huées (discrètes – nous sommes entre gens bien) et un coup de sang par ci par là. Rien de très méchant. Puis il y eut des phénomènes : la proposition que, pour sauver la clinique, il faille la nourrir avec du sang nouveau. La nourrir en poussant (dans le sens de la Trieb freudienne) les étudiants désireux de devenir des cliniciens à commencer à recevoir des patients dès les premières années de leur entrée à la faculté. L’autre phénomène fut le signifiant « agent double ». Etudiants responsables

Sauvons la clinique

Traduction : Mirian Giannella
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Sauvons la clinique Manifeste pour les pratiques et les formations cliniques    

sauvons la clinique : le point de vue des étudiants

Krieger Hélène
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Nous tenons tout d’abord à remercier chaleureusement le comité d’organisation de cette journée pour son invitation. En effet, nous avons constaté que de nombreuses associations se battent pour défendre la psychologie clinique d’orientation psychanalytique mais que ce combat est malheureusement souvent mené dans la solitude et l’urgence de situations locales. Pour notre part, nous souhaitons témoigner ici des difficultés auxquelles les étudiants de Paris 13 ont été confrontés depuis 2005, ainsi que des moyens qu’ils ont mis en œuvre pour maintenir la présence de la psychanalyse dans leur université.

Sauvons la clinique » : la clinique qui sauve.Une journée à la Salpêtrière.

Fabrice Leroy
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« Sauvons la clinique » : la clinique qui sauve. Une journée à la Salpêtrière. D’abord, la forme : l’amphithéâtre Charcot bondé, les intervenants qui se succèdent, 7 minutes maximum chacun. Ca défile. Chacun, donc, va à l’essentiel. Il y a là une certaine urgence à dire. Le temps du développement viendra plus tard. La parole, ici, se faisait acte. Acte politique. La parole se prendrait-elle comme on prend le pouvoir ? Ensuite le contenu : impossible d’être exhaustif, difficile, même d’être fidèle à ce qui s’est dit lors de cette journée. Néanmoins, s’agit-il davantage de répéter ou d’élaborer en se remémorant ? Que reste-t-il, alors ? Quelques idées fortes, dont je tente de retracer ici, si ce n’est la lettre, du moins l’esprit. Un compte-rendu est subjectif, forcément subjectif, puisqu’il émane d’un sujet. Compte-rendu, vraiment ? Non : témoignage, et nous voilà déjà dans le vif du sujet (sic). A quoi reconnaît-on un clinicien ? A ses comptes-rendus ? A l’évaluation « objective » qui en serait faîte ? A sa fidélité au « dogme » ?

Sauvons la clinique

Etienne Rabouin pour le « Comité de Vigilance des CMPP de l’Ouest »
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Je voudrais tout d ‘abord remercier l’équipe de la coordination provisoire de ces états généraux de la clinique , qui nous ont proposé de nous y associer. 1. avant de nous présenter brièvement je vais expliquer la raison de notre adhésion sans ambiguïté à ce projet. Je développerai ensuite rapidement l’origine de notre collectif, la situation actuelle et les questions dont nous souhaitons débattre. J’ai lu récemment sur le site oedipe une mise en question de cette initiative sous cette forme « pourquoi se rassembler à nouveau ? » .. ; Pourquoi une initiative universitaro-centriste ne s’appuyant pas sur les créations innovantes d’ écoles de psychanalyse. La question m’a paru suffisamment intéressante et utile pour préciser ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas et définir un cadre qui conviennent aux signataires actuels et futurs de ce manifeste,. Cette question vaut pour trois raisons :

Embrouilles

Laurent Le Vaguerèse
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Embrouilles ! Il y a quelques jours de cela, j’ai reçu de Gérard Haddad un courriel au sujet de son livre « le péché originel de la psychanalyse ». Il m’alertait à propos d’un article de Jean Birnbaum, journaliste au « monde »,responsable des sciences humaines au Monde des livres et collaborateur dans ce journal d’Élisabeth Roudinesco, qui aurait été écarté sous la pression de cette dernière, et d’en appeler à la solidarité contre la censure s’exerçant contre lui. Je demandais alors à Gérard Haddad avec lequel j’entretiens des relations amicales de m’envoyer l’article en question, ce qu’il se trouva dans l’impossibilité de faire. Je prenais donc quelques informations auprès de mes correspondants et constatai assez rapidement que le fil des évènements était assez différent de la version qui m’avait été présentée.

À propos du colloque Inserm 30 mai 2007

Marie-Hélène Bigot
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À propos du colloque de l'Inserm du 30 mai 2007 Je rendrai compte ici de certains points exposés lors du colloque Inserm du 30 mai 2007 : "la méthodologie en psychiatrie et santé mentale ". Mon travail ne concernera bien sûr que les exposés auxquels j’ai assisté, il restera donc partiel. Je commenterai certains des thèmes qui ont été abordés. Ce colloque nous était présenté comme une réponse aux questions qui avaient surgi en novembre 2006 lors de la précédente journée, sur le trouble des conduites. Ainsi que l'intitulé le laissait entendre, il a beaucoup été question de méthodes, et uniquement dans le cadre de l'évaluation. M. J.-P. Lépine a traité des méthodes d'évaluation des psychotropes. Il souhaitait convaincre de l'utilité de ces recherches "en milieu humain " et de l'intérêt d'un financement par des agences publiques ou des partenariats. L'efficacité était l'un des maîtres mots de la journée et M. Lépine a cherché à en démultiplier l'effet en distinguant "l'efficacy ", du côté du médicament, "l'effectiveness", en lien avec les conditions de prescription et "l'efficiency ", rapportée au temps et aux coûts.

À propos du colloque Inserm 30 mai 2007 par Marie-Hélène Bigot

Marie-Hélène Bigot
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À propos du colloque de l'Inserm du 30 mai 2007 Je rendrai compte ici de certains points exposés lors du colloque Inserm du 30 mai 2007 : "la méthodologie en psychiatrie et santé mentale ". Mon travail ne concernera bien sûr que les exposés auxquels j’ai assisté, il restera donc partiel. Je commenterai certains des thèmes qui ont été abordés. Ce colloque nous était présenté comme une réponse aux questions qui avaient surgi en novembre 2006 lors de la précédente journée, sur le trouble des conduites. Ainsi que l'intitulé le laissait entendre, il a beaucoup été question de méthodes, et uniquement dans le cadre de l'évaluation. M. J.-P. Lépine a traité des méthodes d'évaluation des psychotropes. Il souhaitait convaincre de l'utilité de ces recherches "en milieu humain " et de l'intérêt d'un financement par des agences publiques ou des partenariats. L'efficacité était l'un des maîtres mots de la journée et M. Lépine a cherché à en démultiplier l'effet en distinguant "l'efficacy ", du côté du médicament, "l'effectiveness", en lien avec les conditions de prescription et "l'efficiency ", rapportée au temps et aux coûts.

La psychanalyse à l'université, contre l'ingénierie de la santé mentale

Fabrice Leroy
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La psychanalyse à l’université, contre l’ingénierie de la santé mentale. La pétition "sauvons la clinique" tente de préserver, si ce n’est la psychanalyse, du moins quelque chose de la psychanalyse au sein de l'université, que ce soit dans l'enseignement ou dans la recherche. Ceux qui souhaitent défendre cela la signent, bien que les autres ne soient pas nécessairement contre la psychanalyse. Certains psychanalystes ne la signent pas parce qu'ils estiment que seules les Ecoles peuvent être des lieux d'invention ou de réinvention de la clinique psychanalytique. Mais n’est-ce pas surtout à chaque analyste, un par un, de réinventer la psychanalyse pour chaque sujet venant lui faire entendre ce qui ne cesse pas de ne pas se dire ? Et, quel que soit le lieu (Université, Ecoles, Cité…) d’y porter ce qui ne se dit pas, afin d’y creuser dans le discours ambiant suffisamment de manque pour que cela laisse à désirer ? 1. Contre…tout contre

Duras et Dolto. Écrire, ou transmettre ?

José Morel Cinq-Mars
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Duras et Dolto. Écrire, ou transmettre ? José Morel Cinq-Mars publié dans Che Vuoi ? n° 26, la langue intime, décembre 2006, Paris, éd. L'Harmattan. Le hasard, qui fait parfois bien les choses, n'organise pas que des rencontres de parapluie et de machine à coudre sur des tables de dissection. Il peut aussi lui prendre la fantaisie de faire se croiser sur une table à lire un vieux recueil d'articles échappés de la plume de Marguerite Duras Marguerite Duras, Outside, Sous-titre : Papiers d'un jour,   Albin Michel, 1981, 298 p. Réédité chez P.O.L. en 1984, en Folio Gallimard, en 1995. Comprend cinquante-huit articles, une interview de l’auteur à propos du film Le Camion, « La voie du gai désespoir » ; est précédé d’un avant-propos de l’auteur (novembre 1980) et d’une « Note sur le classement des articles » de Yann Andréa. et des lettres rédigées à la va vite par Françoise Dolto Françoise Dolto, Une vie de correspondances 1938-1988, Édition établie, annotée et présentée par Muriel Djéribi-Valentin, Paris, Gallimard, 2005, 1012 p.

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