Soumis par Ben Hamed Souad le
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ARGUMENT :
Sándor Ferenczi, fondateur de l’Ecole hongroise de psychanalyse, a été dès 1908, l’ami et le collaborateur préféré de Freud. Ferenczi avait la passion de la pratique, de l’écoute et celle de guérir. Il est le premier à authentifier les effets générationnels délétères, notamment lors d’abus sexuels sur les enfants, là où Freud signifie sa limite face aux secrets de famille, renvoyant l’événement traumatique à une contingence et laissant ainsi les patients aux prises avec les désordres psychiques induits par les abus.
Ferenczi, révolutionnant la clinique, va développer une métapsychologie du contre transfert et de la contenance en s’identifiant à ses patients avec empathie ainsi qu’en atteste le bouleversant testament que constitue son Journal Clinique.
Ferenczi, qui était en avance sur son temps, sera longtemps disqualifié. Il faudra attendre le début des années 50, avec Balint et même Lacan, pour que Ferenczi et l’Ecole hongroise, et avec eux N. Abraham et M. Torok, reprennent une place méritée parmi les fondateurs et successeurs de la psychanalyse.
Notre association, située dans la filiation Hongroise, va revenir sur l’apport du travail de Ferenczi.
Lien d'inscription
https://www.helloasso.com/associations/association-europeenne-nicolas-abraham-et-maria-to/evenements/journee-scientifique-aenamt
Matinée
9h Accueil des participants
9h15 : Ouverture
9h30 : Anne-lise DIET Le changement de vertex que représente Ferenzi
10h15 : Souad BEN HAMED Dans le sillage de Ferenzi : Balint
11h15 : Luis Edwardo Prado Ferenczi aujourd'hui et pour demain
Apres-midi
14h15 : Edith Schwalberg : Notion de traumatisme et d'introjection chez Ferenzi
15h Matthieu Bureau Perdre un bras ou tuer au soleil de 14h , Introjrction et incorporation
16h15 : Michel Fruittet Clinique de la confusion des langues
Sándor Ferenczi, fondateur de l’Ecole hongroise de psychanalyse, a été dès 1908, l’ami et le collaborateur préféré de Freud. Ferenczi avait la passion de la pratique, de l’écoute et celle de guérir. Il est le premier à authentifier les effets générationnels délétères, notamment lors d’abus sexuels sur les enfants, là où Freud signifie sa limite face aux secrets de famille, renvoyant l’événement traumatique à une contingence et laissant ainsi les patients aux prises avec les désordres psychiques induits par les abus.