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Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli
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Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli
Helena D'ELIA, Nathalie DOLLEZ
Avec la participation de Armando COTE, Pamela DER ANTONIAN, Patricia JANODY, Aurélia MALHOU, Claire MESTRE, Bernard NOMINE, Alexis NOUSS,Elise PLESSIS, Solal RABINOVITCH, Jean-Michel REY, Muriel SALMONA, Éric SANDLARZ, Domenico SCARPA, Pierre VESPERINI
Dans la collection :
« Je veux tout oublier », disent les personnes victimes de torture et de violence politique. Encombrées par une répétition traumatique, elles ne sont plus qu’un corps mémoire qui réduit les temporalités à un présent d’horreur, présent qu’elles ne peuvent plus vivre mais qu’elles ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu’il faut oublier pour se souvenir autrement.
L’oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. Il peut prendre différentes formes : refoulement, démenti, forclusion ou encore mécanismes de non-oubli comme dans la mémoire traumatique. S’il est nécessaire, l’oubli peut aussi être une amnésie pathologique, l’enfouissement de quelque chose d’insupportable. Comment l’oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d’un sujet et sur celle d’un peuple ? De quelle manière d’autres champs du savoir et de la litterature traitent-ils de cette question de l’oubli ? Comment la trace écrite, celle d’un récit ou celle de l’Histoire, qui ne s’écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?