La transmission maternelle, à quelles conditions ?
jean Marie Forget, psychanalyste et psychiatre à Paris, est membre de l’ALI.

La transmission maternelle est la terre d’éveil de l’identité de l’enfant et, pour une fille, le relais de la féminité et de la reproduction de la vie. Elle correspond à une plaque tournante importante rarement étudiée comme telle.

L’auteur met en évidence la complexité de ce processus à l’œuvre tout au long de la vie. Concernant différemment le garçon et la fille, les conditions de la transmission maternelle exigent de prêter attention dans le même temps à deux versants du champ féminin – fonction maternelle et position féminine – qui  peuvent s’intriquer entre eux de manière subtile ou s’exclure réciproquement comme des contradictions.

Jean Marie Forget s’intéresse à cet entre-deux et aux différents écartèlements de la position subjective féminine que rencontre tout être de parole à sa naissance, qu’il soit garçon ou fille, dans le rapport à sa mère. La transmission particulièrement délicate du féminin et du maternel, à différentes étapes de la vie, est abordée spécifiquement.