Des affects en littérature
Rire au soleil. Des affects en littérature
Jean-Michel Rabaté, professeur de littérature anglaise et comparée à l'université de Pennsylvanie (USA), est membre de l'American Acade-my of Arts and Sciences. Il est l'auteur de plus d'une trentaine d'ou­vrages sur la psychanalyse, l'art contemporain, la philosophie, ainsi que des études sur des auteurs modernistes comme Samuel Beckett, Ezra Pound et James Joyce.

Si nous tous, êtres humains, sommes le texte du monde, nous devons d'abord apprendre à nous lire nous-mêmes, c'est-à-dire à nous voir comme des poèmes. Jean-Michel Rabaté nous guide dans cette exploration, en développant une théorie originale des rapports entre litté­rature et psychanalyse tels qu'on peut les penser à la suite de Lacan. Il nous introduit à une poétique du vécu, où le langage se noue au corps, où le rire et l'affect occupent une fonction centrale.

La seule pièce de théâtre de James Joyce, un roman énigma-tique de Maurice Blanchot, les intuitions de Virginia Woolf, mais aussi les écrits de Gide, Rimbaud, Breton, Éluard, Valéry, T. S. Eliot, Bataille, comme les œuvres de Nietzche, Heidegger, Aristote et Spinoza font partie des textes que l'auteur nous entraîne à écouter pour saisir la jouissance de l'écriture. Car lire, c'est écouter, apprentis que nous sommes, le soleil dans l'œil.