Si le virus nous parlait? et si Freud lui répondait?
psychanalyste, Professeur des Universités, co-fondateur de la Fondation européenne pour la psychanalyse.

éditions le Retrait |

Du fond de son invisibilité, le Virus a parlé dans une langue universelle. Vangoisse de l'épidémie a mis en évidence l'état du monde comme un révélateur de photographie argentique. Il a mis en relief l'injustice, et derrière elle, l'incroyable déni de la réalité des puissants : ils ont détruit les moyens de se défendre, alors qu'ils étaient prévenus de ce qui se tramait. Et encore en arrière-fond, se sont dessiné la violence et la soumission. Elles font parler le Marquis de Sade et SacherMasoch, le désastre de la Kultur passée par le crible de l'Aufkldrung qui, selon Adorno, engendre la barbarie. Déni ? Sadisme ? Masochisme ? Dans ces circonstances, c'est bien à Freud qu'il faut prêter

parole.