La question du diagnostic en psychanalyse

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Date de publication:

Organisateurs

RPH - Réseau pour la psychanalyse à l'hôpital

Adresse

Salle Vinci
25 Rue des Jeûneurs
75002 PARIS
France

Dates

Samedi, mars 23, 2024 - 09:00 - 16:30

Adresse du site Web

contact

Aubène Traoré 06. 58. 74. 10. 39.

acces:

Conditions

Sous réservation

Tarif

Formation individuelle: 50€ en présentiel, 60 € à distance / Étudiants ( sur justificatif): 15€ en présentiel, 20€ à distance / Membres du RPH 30€

Déroulement

INTERVENANTS:

Dr Fernando de Amorim, psychanalyste

Édith de Amorim, psychanalyste

Chloé Blachère, psychothérapeute, doctorante de l’Université Sorbonne Paris Nord

Ranida Bonamy, psychothérapeute

Sara Dangréaux, psychanalyste

Nazyk Faugeras, psychothérapeute

Jean-Baptiste Legouis, psychothérapeute

Ouarda Ferlicot, psychanalyste

Sabrina Merabet, psychothérapeute, doctorante de l’Université Paris Cité

Sophie Vitteaut, psychothérapeute, doctorante de l’Université Paris Cité

 

Pour accéder à la plaquette et au déroulement de la journée, veuillez cliquer sur le lien:

https://www.rphweb.fr/details-xlvie+colloque+du+rph+la+question+du+diagnostic+en+psychanalyse+et+en+medecine-811.html

L'association du Réseau pour la Psychanalyse à l'Hôpital (RPH) - École de Psychanalyse organise deux fois par an un colloque destiné au plus grand nombre.

Ce XLVIe colloque  est intitulé : 
 

" La question du diagnostic en psychanalyse et en médecine "

À l'heure où divers professionnels sont présents dans le champ du soin psychique, de nombreux patients réclament un diagnostic à coller sur leurs symptômes psychiques, corporels et/ou organiques. Cette demande trouve aussi un écho en médecine traitant la « douleur morale » par des outils thérapeutiques issus d’une dénomination médicale. Pourtant, à vouloir « se débarrasser de son désespoir comme on enlève un vieux manteau »[1], cette douleur perdure chez l’être qui, alors, vient rencontrer le psychanalyste.

Dans l’Antiquité, la maladie était interprétée selon une lecture religieuse. Hippocrate, au Ve siècle av. J-C, introduit l’examen clinique et fait reposer le traitement des pathologies sur un diagnostic. Il s’agit d’un tournant épistémologique majeur dans l’histoire de la discipline.

La pratique médicale tient pour prioritaire la pose du diagnostic afin de pouvoir proposer aux patients le traitement idoine. Pour le psychanalyste, la logique diffère : ce qui fait souffrir le patient lors de son entrée en psychothérapie a valeur de symptôme. Le diagnostic structurel en psychanalyse n’est pas tributaire d’un ensemble de symptômes spécifiques : ce qui fait souffrir l’être n’atteste pas forcément d’un diagnostic. Ce dernier se vérifie à partir de l’association libre du patient ; il ne quitte pas le champ du discours. Il donne ainsi les coordonnées cliniques sur lesquelles reposera la conduite de sa cure, « l’indication du nord »2.

Comment, dans l’intérêt du patient, médecine et psychanalyse peuvent-elles tisser une logique de partenariat ? Que représente l’annonce d’un diagnostic ou le surgissement d’une interprétation durant la prise en charge du patient ? Où l’être en souffrance se situe-t-il dans cette problématique commune aux deux disciplines ?

Ce XLVIe colloque sera l’occasion de discuter l’articulation du diagnostic en médecine et en psychanalyse à la lumière des interventions des membres cliniciens de l’École du RPH.

 

[1]Kressmann-Taylor, K. (1938) Inconnu à cette adresse, Éditions Autrement, 2002, p. 24.

2 Amorim (de), F. (Dir). Manuel clinique de psychanalyse, Paris, RPH-Éditions, 2023, p. 62.