Porto Alegre

Dossier : le Forum Social de Porto Alegre

Dans une interview parue dans le journal "Libération" du 21 janvier, réalisée à l'occasion du Forum Social de Porto Alegre, Ricardo Petrella analyse le rapport de force entre deux modèles de mondialisation celui de Davos et celui des forces rassemblées au Brésil Il écrit notamment : "Si les Etats acceptent la privatisation des droits de propriété intellectuelle sur tout ce qui est immatériel et vivant (information, logiciel, enseignement, génétique...), ils laissent à l'entreprise le pouvoir de décider où devront être effectués les «bons» investissements. Elle décidera donc, en fonction de ses intérêts propres et non de l'intérêt collectif, ce qui est bien ou mal pour la collectivité."

"Le sentiment de marchandisation des rapports humains se traduit par une perte de sécurité généralisée: famille, santé, alimentation... Cette sécurité s'effrite à cause de la disparition des liens sociaux. On nous force à accepter la délocalisation, la précarité du travail, les retraites repoussées et financées par la capitalisation. Ce sentiment d'insécurité est global, plus seulement national: voilà ce qui explique la «capillarité» du mouvement social mondial actuel.

Face à cette mobilisation des forces sociales quelle doit être la position du psychanalyste. Doit-il rester à l'écart, ou doit-il au moins se tenir informé du débat ? Pour ma part, je considère que nous devons rester à l'écoute et transmettre à la communauté des analystes ce que nos collègues présents à Porto Alegre nous dirons de leur participation à cette rencontre. Mirian Giannella sera notre traductrice de leurs propos. Pour ceux qui désirent plus d'informations: Le site du Forum Social se trouve à l'adresse suivante : http://www.forumsocialmundial.org.br.

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