Dates:
Samedi, janvier 28, 2017 - 13:30 - Dimanche, janvier 29, 2017 - 17:45

Adresse

18 rue du Sergent Bauchat
75012 Paris
France
Adresse du site Web: Organisateur(s) du congrès:
Société Psychanalytique de Paris
email: contact:

Cécile Notté

Déroulement:

PROGRAMME

Sous la présidence de Françoise Coblence, Directrice de la Revue française de psychanalyse et de Denys Ribas, Président de la Société Psychanalytique de Paris

Avec les rédacteurs du numéro «rire »

Chantal LECHARTIER-ATLAN, Pascale NAVARRI, Michel PICCO
Christine ANZIEU-PREMMEREUR, Martine GIRARD, Nicole LLOPIS-SALVAN,
Denys RIBAS, Jacqueline SCHAEFFER, Philippe VALON
Et Jonathan BORGEL
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13h 30 – Accueil des participants
Ouverture du colloque par Denys Ribas et Françoise Coblence

14h 00 - TABLE RONDE
Modérateur : Michel Picco
Christine Anzieu-Premmereur : Quand rire n’est pas drôle
Philippe Valon : Au psychodrame, les analystes peuvent rire
Nicole Llopis-Salvan : Quand le rire signe l’effroi

15h 45-16h 15 - PAUSE

16h15 - TABLE RONDE
Modératrice : Pascale Navarri
Jacqueline Schaeffer : Le rire, le propre de la femme ?
Martine Girard : Le rire maniaque
Denys Ribas : Le rire, la mort et l’humour

Première séance, un film de Jonathan Borgel

17h45 – CONCLUSION
Chantal Lechartier-Atlan

Le rire est un mouvement spontané du corps, un court-circuit psychosomatique sonore, une décharge de tension, entre plaisir et déplaisir. Compris le plus souvent comme l’effet d’un manque de refoulement, un défaut du préconscient, le rire est aussi impliqué dans des productions hautement secondarisées comme en témoigne l’humour.
Freud a tout d’abord souligné son caractère de décharge, trouvant l’équivalent dans une levée de refoulement dont il est parfois l’indice. Dans son texte sur l’humour, il distingue un rire témoignant d’un accomplissement du désir d’un rire lié au triomphe du narcissisme. Enfin, dans ses derniers écrits, le rire apparaît comme une issue pour un excès d’excitation en manque de représentation ouvrant la voie vers une clinique des défauts de mentalisation.
Cette métapsychologie du rire trouve toute sa pertinence en séance. A quel moment le rire apparaît-il ? Est-il la marque d’une étape dans le processus de la cure ? Et qu’en est-il du maniement du rire par l’analyste ? Permet-il de créer un climat de confiance ou de séduction ? Le rire partagé n’est-il pas une voie d’entrée dans une communauté de déni ?
Inoffensif et bon enfant, le rire peut être acerbe et subversif. La tradition des caricatures dans les journaux en témoigne. Comme en témoigne aussi l’attaque terroriste de janvier 2015 contre Charlie Hebdo dont ce colloque, qui tente d’étudier les différentes faces du rire, se veut aussi l’écho.