De la micrologie

Jacques-Alain Miller

DE LA MICROLOGIE

(Transcription non révisée par l'auteur)

Le mot de micrologie, je l'emploie parce que je propose que nous sommes ici des micrologues.

Le terme de micrologie, micrologia, est dans Platon, Socrate, Racine, d'après le dictionnaire, et veut dire, selon le dictionnaire Bailly, l'attention donnée à de petites choses. Ça signifie aussi la petitesse d'esprit, et encore l'esprit vétilleux, d'où l'esprit de minutie.

En fait, ce mot n'est pas d'usage en français. Il l'a été en allemand. J'ai rencontré ce mot dans un ouvrage de Pascale Hummel, Mœurs érudites. Étude sur la micrologie littéraire (Allemagne, XVIe – XVIIIe siècles), Genève, Droz, 2002, et qui se présente comme une étude sur la micrologie littéraire en Allemagne du XVIe au XVIIIe siècle.

J'avais acheté ce livre comme une curiosité. Il révèle un corpus méconnu et fort important d'études critiques des travers des érudits, de leurs défauts ou de leurs ridicules. On peut dire que c'est une critique du discours universitaire faite par des universitaires eux-mêmes. C'est un genre littéraire, le ridicule et les travers des érudits dénoncés par les XX. On pourrait faire des listes de tout ce qui est indéfiniment remâché là - comment les érudits se perdent dans des vétilles, le plafond bas de leurs réflexions, ou bien comme ils sont mesquins, pompeux, paresseux, etc. Il y a toute une littérature qui s'appelle à proprement parler micrologie et qui est définie par un de ces micrologues en ces termes latins  : « … », un souci anxieux, angoissé, qui se porte sur des choses minuscules.

C'est un vocable critique, mais évidemment, nous sommes portés à rédimer ce vocable, puisque la psychanalyse elle-même est une micrologie.

Ce mot joue aussi un certain rôle dans l'école de Francfort. Theodor Adorno rend hommage à Walter Benjamin d'avoir abordé les plus grandes questions de l'esprit par des petits côtés, des petits phénomènes, des phénomènes accessoires. Peut-être que le mot a-t-il d'abord été repris par Walter Benjamin lui-même, je ne sais pas. En tous les cas, le terme de micrologie figure dans l'avant-dernière page de La dialectique négative d'Adorno, qui est son dernier ouvrage, inachevé, où l'on trouve cette phrase : « La micrologie est le lieu où la métaphysique trouve à s'abriter de la totalité. »

Je trouve que pour nous, on constate un certain abri que nous prenons dans la micrologie lacanienne par rapport à la totalité. Notre micrologie lacanienne, celle dont on a fait preuve depuis hier matin, porte sur des points exquis qui sont en même temps minuscules : de longs discours sur un verbe que j'ai déplacé dans les paragraphes de Lacan pour dire « Freud savait », ce que l'on a entendu hier, ou encore la question épineuse, dont on peut facilement faire une montagne, du L majuscule qui doit figurer dans l'expression « dans le corps de l'Autre qui Le symbolise ». C'est la passion des toutes petites choses de Lacan.

Je vous propose donc le mot de micrologie pour notre discipline, celle que nous commençons à créer. Évidemment, c'est un terme ironique, mais il est en même temps destinal, car il faut bien dire qu'il est présent dans l'exercice même de la découverte de Freud.

Je me suis dit que, parmi ces petites choses, je pouvais ici essayer de narrer ce qui a fait de moi celui qui établit le Séminaire de Lacan, le responsable légal, légitime. C'est un moment qui est de l'ordre de ce que détaille XXX XXX, qui n'est pas simplement le moment opportun, c'est le moment où se dessine un destin. Eh bien, mon destin s'est décidé dans ce contexte dont je vais vous dire un mot.

C'était au début de juillet 1972, ou peut-être à la fin juin, à un moment, si je me souviens bien, où Lacan était en train d'écrire « L'étourdit ». C'était à la campagne, à Guitrancourt, à table en famille, que j'ai pu poser la question à Lacan : quand, quelque chose de son Séminaire, aller paraître ? J'avais entendu dire, en effet, que François Wahl et Lacan cherchaient à les faire publier. Lacan soupira – pour certains qui l'ont connu, ils peuvent dire ce que c'était le soupir de Lacan – pour me dire non et pour soupirer aussi sur les éditions pirates de son séminaire qui se préparaient. Il n'est pas impossible que, dans ce contexte, j'aie feuilleté la transcription que Jacques Nassif avait achevée, transcription qui, je crois, lui avait été demandée par François Wahl, l'École freudienne prenant à sa charge des frais mineurs. C'est de cela dont j'avais dû entendre parler pour m'enquérir de ce qui se passait.

Je me souviens, à ce moment-là, m'être lancé devant Lacan dans un certain nombre de considérations, disant qu'au fond, ceux qui précédemment s'étaient essayé à cette tâche, avaient pratiqué des retranchements considérables, ils avaient écrit des comptes rendus. Cela a été le cas de Pontalis, jadis. Ça a été aussi le cas de Safouan quand il a entrepris un compte rendu de « L'éthique de la psychanalyse » que Lacan n'a pas laissé paraître, tout en lui rendant hommage. Je disais donc à Lacan : ou bien ils pratiquent par des retranchements majeurs en croyant pouvoir distinguer l'essentiel et l'accessoire, et c'est un tort, ou bien ils rajoutent des réflexions à eux, ce qui ne me paraît pas convenir. En fait, on peut garder intégralement une leçon du Séminaire comme le chapitre d'un livre, et le tort de ceux qui s'étaient essayé à ça, ce devait être de ce qu'ils voulaient être quelque chose dans cette opération, alors que pour la mener à bien, il fallait n'être rien.

Enfin, bon, j'ai disserté de façon improvisée. Et j'ai déjà eu l'occasion de le dire quelque part, peut-être en Argentine, que Lacan m'a rétorqué, m'a interprété, en me disant : « Prouvez-le. » Parole qui a décidé pour moi de ce qui allait être ma vie. Elle était très bien trouvée, n'est-ce pas, puisqu'il y avait à la fois le défi, le duel, et puis la démonstration.

J'ai donc dit : « Entendu. Je crois que je pars en vacances en Italie en août. Je consacrerai mon mois de juillet à ça. Puis nous verrons à la rentrée. » Il m'a demandé quel Séminaire je voulais faire. Je lui ai répondu : « Le premier que j'ai entendu, celui des « Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse.» Voilà donc comment cela a commencé.

Il n'était question que d'un seul Séminaire, et c'est ce que j'ai rapporté à Lacan à la fin du mois de juillet 1972. Autant que je sache, il a lu cette transcription, et il a trouvé que c'était ça, qu'on y était, que ça pouvait paraître. Je lui avais amené un premier jet que j'avais à améliorer, mais enfin il était heureux et satisfait.

Seulement, il y avait les autres Séminaires. Je suppose que le désir d'avoir un nouveau livre de Lacan venait, peut-être pas tellement de Lacan lui-même, mais des éditions du Seuil, avec le succès des Écrits, et qui souhaitaient encore d'autres publications de Lacan, qui étaient attendues avec impatience. Et j'ai parlé moi-même avec François Wahl, et au fond j'ai conçu l'idée de quelque chose qui s'appellerait « Le Séminaire » et où chaque année de Séminaire serait un livre de ce « Le Séminaire ».

Mais enfin, je n'avais pas la moindre intention d'en faire d'autres. Je venais de mesurer le temps que ça prenait, j'y avais consacré vraiment un mois où toutes les heures de veille étaient habitées par l'établissement de ce Séminaire. Et d'autres allaient se mettre au travail, c'était ça la question. Donc, en septembre, après en avoir parlé avec François Wahl, je me suis dit que j'allais en parler au docteur Lacan.

C'était un dimanche, il était à Guitrancourt, moi à Paris. Je lui ai que se posait la question des autres Séminaire, que j'en avais parlé avec François Wahl. Il m'a dit qu'il venait me voir en rentrant, et à la fin de l'après-midi de ce dimanche de septembre 1972, il est venu chez moi, nous étions seuls. Mais je me souviens fort bien de lui avoir exposé les réflexions que j'avais faites sur la façon de présenter ce Séminaire, non pas comme une exception, mais comme le premier d'une série de vingt. Il était en train à ce moment-là de faire « Encore ». Je lui ai donc proposé de chercher qui pouvait faire les autres. Il y avait ceux qui s'y étaient essayé avant moi, ils pourraient s'inspirer de ma façon de faire, et donc d'autres s'y mettraient. J'ai donc énuméré un certains nombre de noms qui étaient chaque fois accueillis par Lacan par un signe de tête muet. Enfin, ce n'était pas ça. Et, au fond, par impatience, devant ce mur, j'ai fini par lâcher : « Écoutez, je vous les ferai tous. » Et Lacan a retrouvé le sourire, ne m'a rien dit, m'a tapé sur l'épaule, puis il est reparti. Je suis resté avec ça, comme engagement, comme devoir. Voilà comment les choses se sont engagées.

Avec beaucoup d'illusions de ma part, comme en témoigne la toute petite notice que j'avais mise à la fin du Séminaire XI avant la postface de Lacan. J'ai mis mon talent à réduire ma présence à ce petit pavé composé de cinq phrases, pas plus. Elles ont été commentées, surtout la première formule, « on a voulu ici ne compter pour rien… », et toute une littérature s'est attaché à ça.

Enfin, je vais vous la lire : « On a voulu ici ne compter pour rien, et procurer, de l'œuvre parlé de Jacques Lacan, – j'ai mis le mot au masculin comme il faut le faire – la transcription qui fera foi, et vaudra, à l'avenir, pour l'original qui n'existe pas. On ne peut, en effet, tenir pour tel la version que fournit la sténographie, où le malentendu fourmille, et où rien ne vient suppléer le geste et l'intonation. Version néanmoins sine qua non, qu'on a jaugée, redressée mot à mot – le déchet ne se montant pas à trois pages. Le plus scabreux est d'inventer une ponctuation, puisque toute scansion – virgule, point, tiret, paragraphe – décide du sens. Mais obtenir un texte lisible était à ce prix, et c'est selon les mêmes principes que le texte de toutes les années du séminaire sera établi. »

On voit mon ambition qui était celle d'établir, de rédiger une version faisant foi. J'ai employé le mot d'établir en pensant à l'établissement des textes classiques dans la collection des Belles Lettres. J'ai transporter, transposer ce terme à cette occasion.

Du vivant de Lacan, il n'y a pas eu de critiques. Beaucoup de gens qui ont commencé à me critiquer à peine Lacan mort, ne l'ont pas fait Lacan vivant. J'ai fait ça, si je compare avec ce que j'ai connu après, dans la quiétude et presque l'admiration générale. Quel remerciement on avait à mon endroit, à ce moment-là.

Il est remarquable d'ailleurs que, quand Lacan est arrivé à l'École Normale et qu'il a commencé à parler, on n'a absolument pas pensé le moins du monde à faire des comptes rendus, à établir ce Séminaire. Il n'était pas courant à l'époque de transcrire une parole, de passer de l'oral à l'écrit. C'est devenu commun pour vous avec les magnétophones, etc., mais ce n'était pas le cas à l'époque. Ce qui est encore plus drôle, c'est que Leclaire, faisant séminaire à l'École Normale, avait demandé un compte rendu de chacune de ses séances, et ça paraissait dans Les Cahiers pour l'analyse, alors que le Séminaire de Lacan ne faisait pas l'objet de comptes rendus. C'est donc petit à petit qu'il s'est formé quelque part une idée que ça pouvait se faire, et c'est ce qui a émergé en 1972.

Comment Lacan concevait le travail qui était le mien, qu'il m'avait confié ? On en a la mention dans les textes que Serge XX a fait circuler hier, on le trouve également présent dans « Télévision », dont je vous rappelle que la postface de Lacan date du 1er janvier 1973, que la parution du Séminaire XI a suivi peu après, et que « Télévision » date de la fin 73. Aussi bien dans « Encore » que dans « Télévision », il qualifie ce travail de « brossage ». C'est une brosse qu'il m'a confiée, une brosse pour nettoyer le Séminaire. Lacan avait l'idée qu'il y avait des scories dans ce qui avait pu être relevé de son enseignement, et il entendait, pour que cet enseignement soit communiqué au public, qu'il soit débarrassé de ses scories. Le mot lui est donc venu à la fois dans le Séminaire « Encore », et le mot « brosse » est encore attesté par écrit dans « Télévision », où il célèbre ma « brosse impeccable ».

Il y a quelque part dans Lacan, je ne sais plus si c'est dans un Séminaire ou dans un écrit, je serai plutôt porté à penser que c'est dans un écrit, cette mention curieuse, que l'on ne comprend pas, « le ménage n'est jamais si bien fait que par quelqu'un qui pourrait faire mieux ». Quand j'ai lu cette phrase, j'ai pensé que c'était assez moi-même, et qu'au fond j'avais été choisi comme (Changement de CD)

Au fond, je n'avais jamais fait attention de me pousser du col parce que j'établissais les Séminaires de Lacan. Je pouvais considérer avoir une dette à son endroit, aussi bien intellectuelle que familiale. Je n'entendais pas du tout que ce soit là déterminant. J'ai moi-même fait la couverture des Séminaires, c'est moi qui ai choisi de mettre mon nom, discrètement, au verso, alors que Lacan m'offrait de mettre « Jacques Lacan, Jacques-Alain Miller ».

L'idée de Lacan était donc très simple : il y a des scories, il faut enlever les scories pour restituer l'intention du dit. Quand il y a des lapsus, il faut les traiter comme des erreurs grossières, il faut donc rectifier. L'idéal n'est pas du tout d'obtenir la restitution de ce que Lacan a dit, à l'instant i du temps T. C'est produire un texte aussi proche que possible de cette sténographie, mais qui soit communicable et lisible.

J'ai été surpris quand, au moment de la dissolution de l'École freudienne de Paris, le Séminaire est devenu un enjeu. À la vérité, j'aurais pensé que le Séminaire serait un lieu neutre auquel tout le monde pouvait se rapporter. En fait, ça a commencé tout de suite à canarder, si je me souviens bien, au moment de la sortie du premier Séminaire à paraître Lacan mort, celui des Psychoses, avec le préjugé que, dans tous les cas, la sténographie serait supérieure à ce que moi j'aurais produit.

Je m'imaginais que les Séminaires seraient protégés de la critique. Eh bien non, tout au contraire. Au fond, ce « faire foi », dont j'avais parlé dans ma petite notice, n'a pas fonctionné, et à la place, il s'est ouvert tout un champ où se sont engouffrés beaucoup de collègues.

Vingt-cinq ans après, c'est assez fascinant maintenant à suivre comme événement historique. On voit qu'il y a des psychanalystes, formés, d'autres en formation, qui s'inscrivent là, et qui considèrent même que travailler à établir un Séminaire de Lacan fait partie de la formation analytique.

Peut-être est-ce à placer, dialectiquement, par rapport aux Écrits, à ces écrits de Lacan qui sont très serrés, auxquels on ne peut pas changer un mot, on est obligé de son côté, chaque phrase sans pouvoir intervenir sur le matériau. Alors que dans les Séminaires, il y a un bougé, comme un tremblé de l'énoncé, des incertitudes, et il me semble que ça a fait appel d'air et que, là est née et s'est affirmée progressivement une discipline micrologique sur les Séminaires. Elle aurait très bien pu se déplacer sur les Écrits, non pas pour les vérifier, mais pour discuter de la valeur exacte à donner à des phrases. Mais on n'aurait pas la satisfaction de changer l'objet, tandis que la micrologie des Séminaires donne cette satisfaction de modifier l'objet. Quand je vois des collègues travailler depuis dix ans sur le même Séminaire de Lacan, que puis-je faire d'autre que d'enregistrer qu'il y a là un fait culturel, et que, en effet, dans cet état, d'autres que moi ont inventé une façon d'aborder les sténographies.

Je me suis donc retrouvé, non pas avec l'édition faisant foi, avec celle que l'on appelle l'édition officielle, que l'on appelle ainsi quand on veut être désagréable avec moi, parce que tout le monde comprend que ce qui est le non autorisé est beaucoup plus intéressant. Peut-être faut-il rappeler que c'est l'édition voulue par Lacan. Le non autorisé ne fait que donner à la micrologie officieuse l'éclat supplémentaire de la transgression, une transgression modérée, puisque les interdits sont relativement faibles, comme cela a pu être relevé. Mais enfin, il y a tout de même un petit fait de transgression qui reste présent.

L'édition voulue par Lacan n'est pas une édition savante. Je l'ai dit, c'est une édition populaire, une édition qui vise à répandre le discours analytique dans la culture contemporaine et facilite beaucoup cette lecture en ne la surchargeant pas avec les gloses. Il est certain que maintenant, le temps ayant passé, je bouge un peu ma position - comme pour le Séminaire Le Sinthome - qui était de proscrire toute glose. J'ai considéré, pour ce Séminaire, que l'on ne pouvait pas le présenter tout seul, il devait être soutenu par des textes qui lui soient adjoints. C'est un météore. Il est certain qu'aucun Séminaire, qu'aucune page de Séminaire n'arrivera jamais à la netteté des Écrits. Il faut s'en consoler, c'est pour toujours.

Il y a une façon de s'en consoler, qui est de prendre au sérieux une remarque, que je trouve extrêmement pertinente, fine, de Borges, et très loin de notre sensibilité française.

On apprend dans les classes le mythe du sonnet parfait, on célèbre Mallarmé d'avoir cherché cette perfection. C'est la rupture qu'a représenté Flaubert dans le roman par la recherche, dans un seul roman il a fait autant de XX que Balzac, parce que dans ce roman on ne peut bouger un seul mot, étant donné le merveilleux équilibre phonique, grammatical, XX. Et là, Borges, tout à fait extérieur à ça, dans un texte de jeunesse, qui se trouve dans le recueil Discussions, intitulé De l'éthique superstitieuse du lecteur, à la page 210-211 du tome I de la Pléiade, prend ses distances avec cette idéologie française.

Tout d'abord Cervantes : on essaie de dire qu'il est un style merveilleux, mais si on y regarde de plus près, c'est écrit à la va comme je te pousse. Ce n'est pas par là que Cervantes reste mémorable. Borges ajoute ceci, qui vise spécialement le public français : « Cette vanité du style s'enfle en une autre plus pathétique, la vanité de la perfection. Il n'y a pas de versificateur pour occasionner … » ( lecture du passage de Borges).

Ce qui n'a peut-être pas retenu l'attention, c'est le mot que j'ai employé dans ma notice, obtenir un texte lisible. C'est cela que je considère comme une édition populaire. Il y a certaines conditions de lisibilité qui, en effet, se distinguent de l'aspiration qui s'est faite entendre ici de nombreuses fois, d'une édition savante. Je ne crois pas beaucoup à cette édition savante des Séminaires XXXXX.

Passons, si vous le voulez bien, au débat général.