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Sigmund Freud fut médecin avant d’être psychanalyste, il était donc logique qu’il tente de réduire les souffrances tant psychiques que physiques en les différenciant les unes des autres, tout en laissant s’exprimer à l’occasion de chaque analyse les frustrations face aux conflits de la vie ainsi que les émotions, les évènements douloureux, les désirs. Pourtant il faudra attendre la cure par la parole et l’association libre pour que la guérison devienne la mise en acte de l’inconscient et le domaine de la vérité du sujet.
Dès lors le symptôme n’est plus l’objet du travail analytique mais sa fonction dans l’économie psychique du sujet. Il faut donc se servir du symptôme plutôt que vouloir l’annuler.
Pourquoi tant de frilosité de la part des psychanalystes à utiliser le terme de guérison ? Serait-ce parce que la cure confronte toujours le sujet à sa jouissance, à ses jouissances ?
La nouvelle qu’apporte la psychanalyse sur la guérison est-elle que le sujet jouit avant tout de son symptôme ?
Cela explique sans doute pourquoi la guérison ne peut être placée en position d’idéal. En faire un concept analytique nécessite de souligner son rapport au réel, c’est-à-dire à l‘impossible.
Par conséquent si la cura cura, si la cure guérit, il reste à montrer quels en sont les mécanismes en les assumant jusqu’à la guérison qui vient toujours de surcroît, puisqu’elle n’est pas le but premier de la cure.
Avec la participation de Laurent BALLERY, Denise BRET, Catherine DELARUE, Céline DEVALOIS, Michel FERRAZZI, Serge GRANIER DE CASSAGNAC, Houchang GUILYARDI, Christian HOFFMANN, Anna KONRAD, Guillermo KOZAMEH, Robert LEVY, Charles MARCELLESI, Radjou SOUNDARAMOURTY, Joëlle TOUBIANA-TONDOWSKI, Jean-Jacques VALENTIN, Carol WATTERS, Philippe WOLOSZKO
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