La foi ? .... Aurait-elle partie liée avec le mal ? ..."

Date de publication:

Organisateurs

Quatrième Groupe (OPFL)

Adresse

USIC - 18 rue de Varenne
75007 PARIS
France

Dates

Dimanche, octobre 1, 2017 - 09:00 - 12:30

Adresse du site Web

contact

Secrétariat : 01 55 04 75 27

acces:

Conditions

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Tarif

Gratuit

Déroulement

Modérateur : Ghyslain Lévy, Membre du IVème Groupe

9h15-9h30 : Accueil

9h30-9h50 : Introduction au thème de la matinée par Dominique Gauch

Aude Arribard, psychologue clinicienne, titulaire de deux masters II pro et recherche sur « Adolescence, délinquance, capitalisme » et « Les passages à l’acte homicides psychotiques », (Université Paris XIII).
Dominique Gauch, psychanalyste et diplômée en théologie (Faculté Protestante de Théologie de Montpellier).
Joséphine Truffaut, psychologue clinicienne, docteur en psychologie clinique (Paris V)

9h55-10h20: Joséphine Truffaut : « Se porter à l’écoute du mal. La rencontre manquée de Michelle Martin et Nicole Malinconi »

10h25-10h50 : Aude Arribard : “La psychanalyse peut-elle encore faire l’économie du réel criminologique ? »

10h50-11h10 : Pause

11h15-11h30 : Discussion avec la salle

11h35-11h55 : Dominique Gauch : « La foi poétique comme possibilité d’une impossible Altérité ».

12h-12h30 : Discussion avec la salle

« La foi est ce qui nous fait sortir de notre équilibre habituel, ce qui brise notre projet de vie, qui nous plonge dans l’angoisse, nous ôte joie et sommeil, nos principes, notre conviction et notre fermeté » (Léon Chestov).
Psychanalystes parmi les psychanalystes, nous ne reculerons pas devant les mots - Dieu, foi, mal - fussent-ils chargés d’obscurantisme religieux ou moral ou philosophique ou théologique, car c’est cela, pour nous, la geste psychanalytique : oser affronter les présupposés, les a priori et les convictions au risque, s’il le faut, d’une critique de Freud.
Cette audace fut celle du poète ancien, auteur du livre biblique de Job, car le poète reste « notre maître en matière de vie de l’âme humaine ».
Job est cet homme juste, droit et intègre (Jb1), porté par de fortes convictions, solidement étayé sur un idéal d’être. Mais il nous dit bien autre chose : Dieu, cet Idéal fondateur du Moi croyant, confiant, pactise avec Satan... Scandale, blasphème ? Peut-être pas ! Mais vérité de la tragédie humaine. Que reste-t-il à celui qui a tout perdu, celui pour lequel la question du mal ne peut plus être ni morale ni philosophique ni psychanalytique mais malheur existentiel, désespoir ?
Il reste... le cri.
La foi, à l’épreuve du réel, est ce cri De Profundis, faisant émerger le Je humain comme force radicale d’appel à un Autre. Et lorsque nous faisons faillir cet Autre radical, par haine de Dieu ou amour des pensées claires et logiques, c’est le visage humain que nous faisons faillir, un visage qui ne peut être écouté sans soutenir l’impensable de la foi, du mal et de Dieu.
Parfois, être psychanalyste conduit au bord de ce vertige.
Dominique Gauch

Intervenants :

Aude Arribard, psychologue clinicienne, titulaire de deux masters II pro et recherche sur « Adolescence, délinquance, capitalisme » et « Les passages à l’acte homicides psychotiques »,
(Université Paris XIII).
Dominique Gauch, psychanalyste et diplômée en théologie (Faculté Protestante de Théologie de Montpellier).
Joséphine Truffaut, psychologue clinicienne, docteur en psychologie clinique (Paris V)