Julia Kristeva agent secret bulgare?

Julia Kristeva

Le gouvernement poursuit la noble intention de partir en guerre contre les "fake news". De fait, ce problème, à cause de l'existence des réseaux sociaux et de l'internet, se repose-t-il avec une certaine acuité.

La question de la vérité des informations multiples qui nous parviennent a pour moi été l'une des raisons de la création d'œdipe. Peut-être avec une certaine naïveté me suis-je dit, qu'au bout du bout, seuls les médias s'appuyant sur une recherche attentive de la vérité des informations pourraient acquérir et surtout garder la confiance de leurs lecteurs et la conserver dans le maquis des sources multiples dont je percevais à l'horizon la montée probable et aujourd'hui effective.

Cette menace sur la vérité de l'information a débuté, ou du moins a pris une grande importance au cours de la première guerre mondiale au cours de laquelle toute information était contrôlée afin de maintenir le moral des troupes et celui de la population. C'est ainsi que la fameuse grippe espagnole qui n'avait rien d'Espagnole a tenu son nom du fait que seuls les journaux espagnols, qui n'étaient pas soumis à la censure, étaient autorisés à en parler. Autrement dit plus on contrôle plus les rumeurs se diffusent.

Aujourd'hui nos boîtes aux lettres électroniques se remplissent d'arnaques en tout genre et le piratage des adresses de nos amis sert à tenter de nous piéger et de nous extorquer de l'argent. Les faux sigles de banque, les faux e-mails en tout genre nous invitent à la plus grande prudence et nous poussent à développer une attitude de méfiance envers toutes les informations qui nous parviennent. Cela donne, en particulier dans la jeunesse, les réflexes complotistes que l'imaginaire des séries tend à valider ; On ne peut seulement hausser les épaules car il est avéré que dans les états démocratiques la vérité historique se fait jour souvent avec retard, comme ce fut le cas pour n'en citer que deux à propos de la diffusion du nuage de Trchernobyl où la participation de la CIA dans l'avènement des dictatures en Amérique du Sud, sans parler évidemment des divers procès staliniens au cours desquels les accusés en rajoutaient sur les motifs de leur condamnation.

Je reçois aujourd'hui cette information au sujet d'une supposée révélation concernant notre collègue Julia Kristeva. J’ai certes gardé un mauvais souvenir de certaines prises de position de celle-ci au sujet de la révolution culturelle chinoise. C'est bien elle et Philippe Solers qui ont soutenu contre toute vraisemblance les bien faits de l'épuration maoïste ; Alors ? Alors ce n'est pas une raison pour gober tout cru les soi-disant révélations à son sujet ;

Enfin un dernier mot et j'attends, chers lecteurs vos commentaires auxquels je serai extrêmement attentif et curieux. Il y a dans le texte de Julia Kristeva un aspect qui a retenu mon attention c'est celui de la vraisemblance ; ça colle pourrait-on dire. Ça colle donc c'est possible et si c'est possible c'est que c'est vrai. Nous connaissons bien, nous psychanalyste ce type d’enchaînement «  logique ». Elle est étudiante en France mais ses parents sont restés en Bulgarie, donc le gouvernement et la police Bulgare peuvent faire pression sur elle, donc c'est logique donc etc.

Je vous invite à y réfléchir tout au long de votre lecture

Laurent Le Vaguerèse

 

 

Comments (2)

Je ne ferais pas de commentaire sur Julia Krasteva, Je dirais seulement que celui qu connait cette époque sait tres bien que en 1966 sortir de la Bulgarie était presque impossible sauf si on pretait allegeance au Parti Communiste dans le sens d aider le pays quand c est nécessaiire Le necessaire pourrait venir un jour ou pas du tout. Quand Krasteva est sortie de la Bulgarie qu elle connaissait bien, elle n a jamais mentionné la situation dans laquelle vivait le pays, elle a du voir, intelligente qu elle etait, que les gauches blasés de Saint Germain ne connaissaient oas ni le pays ni sa situation, eux, ils criaient à la liberté sans s intéresser aux pays de l Est , comme ils ont l habitude des les appeler encore aujourd hui; ils niaient la dictature la bas; ils étaient grands combattants dans un pays lbre , la France, dans leur arrogance, ils dénonncaient le marxisme de l Est mal appliqué par les pays de l Est, bref, ils; les gauches etaitent les seuls détendteurs de la vérite, la leur, des beaux quartiers de Paris; Krasteva, débarquant à Paris, intelligente; n a pas pu ne pas voir cet état des choses; Elle n en a dit un mot; Elle a meme pris parti pour le maosime , mode du temps; et qui sait si seulement mode; Elle aurait du voir et elle s est tue; Pour entrer dans le milieu branché gauchiste à la mode de l époque? Pour d autres motifs? Je n en sais rien; Je me tiens au fait qu elle n a jamais parlé de la Bulgarie et de sa situation de dictature de communisme tout en profitant de la liberté d expression de la France et choisissant une position de gauche. Une gauche; comme toutes les gauches qui virent avec l age a la bourgeoisie tant méprisée par eux! Le reste, chacun va soutenir son argument, j ai essayé de porter témoignage de cette époque macabre dont Krasteva n a dit un seul mot Une epoque de prison pour des miliers d intellectuels , une prison spirituelle, eh oui, il y avait des intellectuels la bas aussi, par seulement en France, il y avait des gens doués, penseurs, tous, ils étaient enfermés dans cette prison pendant un demi siecle tandis que a l Ouest ; les jeunes jouaient a la révolution de 68; la vie des jeunes d Est était brisée! J K dans tout cela? A chacun de se faire une idée!

Le psychanalyste, de par son activité intellectuelle, est un espion de l'âme, cherchant à faire remonter les secrets profonds enfouis dans l'inconscient.
A ce titre Julia Kristeva est effectivement une espionne.

Pierre Benoit
Psychanalyste