- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
Semblant(s)
Acheter ce livre
Le réel du vivant et du sexe n'entre dans le monde humain que drapé, filtré par des formations imaginaires et symboliques : les semblants, qui peuplent notre subjectivité et font la trame du lien social. C'est pourquoi Lacan peut dire dans son Séminaire Encore : « La jouissance ne s'interpelle, ne s'évoque, ne se traque, ne s'élabore qu'à partir du semblant. » Le semblant nomme un point fictif mais nécessaire pour saisir le réel. Une conséquence clinique s'en déduit : « Il ne faut pas badiner avec les semblants » (J.-A. Miller)
.
En quoi et comment la catégorie de semblant qui ne se réduit ni à l'artifice, ni à l'illusion, ni à la feinte, permet-elle de renouveler la clinique analytique ? Comment accéder au réel par l'intermédiaire des semblants ? Quelles trouvailles le sujet peut-il extraire d'une opération à la jonction du réel et du symbolique ? Nous montrerons que, dans l'expérience analytique, « le semblant coûte aussi cher que le réel » (H. de Balzac).