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Marie-Claire Célérier ; « APRÈS-COUP ; Paroles de femme, Paroles de psychanalyste », EDK 2009.
Chère Marie-Claire
Quelle leçon de vie tu nous donnes là : Le soleil la mer, les corps et leurs joies,le plaisir de nager vers large jusqu’à se faire un peu peur ! Oui, tu as aimé notre planète et ses habitants : Du Ladak au Machu Pichu, de Ushuaïa au Cercle arctique rien n’est resté hors de ton atteinte - rien n’a épuisé ni même émoussé ta curiosité et ta sympathie pour les humains.
Des amours brûlantes, de la vie à deux, des enfants aimés, des petits-enfants tout proches, tu as aussi goûté de toute ton âme !
Tu écris bien, le sais-tu ? J’ai lu ton livre en trois jours, emporté dans la chaleur et la richesse de ta vie comme j’aime à me laisser prendre dans le flux d’un bon roman ; car c’est un bon roman que tu nous offres. Oh tu sais aussi nous parler de ta vie de psychanalyste et des patients qui ont nourri ta réflexion et ta pensée, mais je maintiens, c’est un roman, le roman d’une petite fille qui découvre la joie de son corps dans la course et la mer, d’une jeune femme qui s’est réchauffée au feu de ses amours dont elle parle avec simplicité et non sans une certaine réserve, mais d’assez près tout de même pour nous toucher au coeur.
Le lecteur espère qu’il y aura pour toi et pour lui un au delà de la fin minérale que tu t’assignes, oui le lecteur espère qu’il se réchauffera encore de tes romans et que ta pierre recommencera à rouler dans le torrent de la vie au risque de se perdre ou de se ranimer.
Joseph Gazengel