- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
D'une bévue à l'autre
Numéro 51 - Revue semestrielle
Avec la participation de Sidi ASKOFARE, Michel BOUSSEYROUX, Marguerite CHARREAU, Christian FIERENS Voir plus [+]
Ce titre fait référence à celui du séminaire de Lacan « L’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre » (1976-1977). C’est une phrase performative dont l’énonciation est en adéquation avec son objet. Elle fonctionne elle-même comme bévue, résultat de torsions de lalangue avec ses dépôts d’écriture. Au moins quatre termes sont équivoques : « l’insu que sait » avec « insuccès » et « c’est » ; « s’aile » avec « c’est l’… » ; « la mourre » avec « l’amour ». Cette phrase joue de la non identité à soi du signifiant. En outre elle fait le pas de renommer « l’inconscient » de Freud en passant par une translittération interlangue, avec l’allemand, de Unbewusste , déjouant les pièges de la traduction.
Cela incite à travailler le séminaire, ne serait-ce que pour vérifier s’il tient les promesses de son titre. De fait, celui-ci est un véritable brassage de résonnances lacaniennes chargées qui demandent à être examinées une par une et aussi dans la signification supplémentaire qui se dégage de leur mise ensemble : le comptage et le chiffrage (des bévues, de l’une à l’autre), le ratage (du rapport sexuel et de l’inconscient), l’amour et le hasard, le savoir et l’être…
En même temps que la renomination de l’inconscient par « l’une bévue » - et aussi par « le parlêtre » - Lacan revisite l’opposition de la parole pleine et de la parole vide en les couplant de manière inédite avec les notions frégéennes de sens et de signification selon leur usage psychanalytique. Cela comporte des conséquences sur l’interprétation analytique tant de l’analyste que de l’analysant. Par exemple, comment celle-ci peut-elle accomplir la différenciation et l’articulation d’un vidage du sens couplé au vide d’une signification comme celle de l’amour ?
sommaire
https://www.editions-eres.com/uploads/documents/sommairepdf/202310232125192_tdm_essaim-nd51.pdf