témoignage

ALERTE 2!!!!

 

Notre fils âgé de 16 ans autiste après une ènième crise de violence le mettant et nous mettant en danger a été hier interné en psychiatrie adulte de Bondy !!! Nous l'y avons laissé hier soir à 22H, après un passage aux urgences de Saint-Anne car nous n'avions pas d'autre choix. 

Aucun service de pédopsychiatrie adapté à notre fils à disposition ! Notre fils est bien sur la liste d'urgence de l'USIDATU bloqué par un jeune stabilisé sans solution. Impossible de l'y admettre ce qui est inentendable pour nous !

L'équipe de soin du centre pour adulte de Bondy ne le connaissant pas projetait de le contentionner toute la nuit, violent ou pas. Nous n'avons pu lui laisser aucune de ses affaires personnelles tel un bagnard dans un pyjama bleu ! Il a fallu que nous nous imposions de façon autoritaire pour avoir accès à ses conditions d'accueil ! 

Là nous avons vu la salle d'isolement, les ceintures de contention. Notre fils réclamait sa couverture lestée qui le contient tant. Rien à faire, il sera mis au même rang que les adultes. Si nous ne sommes pas content, nous nous entendons dire que nous pouvons repartir avec et là il faut faire l'effort de se rappeler la violence à la maison, les objets cassés, les coups et les cris, les nuits sans sommeil....

Honte à vous, honte aux services de l'ARS, au ministère de la santé à l'Etat !!!

Il est mineur et attend une place à l'usidatu de la Salpêtriere. Notre fils n'a rien à faire en service de psychiatrie pour adulte .Débloquez lui une place de soins adaptés à ses difficultés!!!!!!! 

Votre service de Santé n'est que violence institutionnelle et maltraitance. Réveillez vous et laissez place à la bienveillance et à l'humanité.

Une famille meurtrie qui se relèvera toujours face à l'adversité ! 

Un message d'alerte, parce qu'il faut que cela se sache, parce que cela arrive à d'autres familles, parce qu'il faut que cela change !!! Parce qu'il ne faut pas ajouter de la souffrance à la souffrance ! Que cette bouteille à la mer puisse trouver réponse...

 

 ALERTE NUMERO 1 NON ASSISTANCE A PERSONNES EN DANGER

NOUS ACCUSONS, NOUS PARENTS D’UN JEUNE AUTISTE DE 16 ANS :

 L’ETAT

 LE MINISTERE DE LA SANTE

  L’ARS D’ILE DE FRANCE

 

De ne pas venir en aide et de donner aucune réponses concrètes à notre fils atteint d’autisme. Celui-ci, est depuis 10 mois en grave dépression avec apparition, en septembre 2019, d’actes hétéro-agressifs et d’auto-agressivité ; nous cherchons une solution de soins adaptés à notre fils.

A la maison, faute de solutions adaptées dans le secteur psychiatrique de la Seine Saint Denis, nous nous retrouvons mon mari, mon fils de 12 ans et moi-même infirmiers psychiatriques. Nous devons gérer la prises de médicaments, les crises de violence qui s’accompagnent de coups pour nous et de contentions à terre pour lui. Ce danger au domicile est signalé à l’ensemble des intervenants ayant, de près ou de loin, une action auprès de notre fils. L’ensemble des professionnels alertent l’ARS d’Ile-De-France. Nous, parents, leur faisons part de notre impuissance, de nos peurs, de notre souffrance et de la souffrance de notre fils régulièrement.

Au final, voici le résultat obtenu : notre fils est sur la liste d’attente de l’USIDATU pour une hospitalisation longue à la Salpétrière. Il doit attendre la sortie d’un jeune stabilisé pour qui l’ARS n’a pas trouvé de solution d’accueil dans un Etablissement Spécialisé en internat ! Ce n’est malheureusement pas un canular !!! Cela peut prendre des mois et des mois…

Notre système de Santé marche sur la tête et laisse en pleine conscience des familles et, dans ce cas précis, notre famille, dans une souffrance extrême, nous sachant, consciemment, aucunement à l’abri d’un drame familial !!!

Vous, décisionnaires du plan Santé que ce soit au niveau National, Régional ou Départemental, derrière vos bureaux bien à l’abri de notre souffrance familiale, qu’attendez-vous pour innover, créer et construire des solutions adaptées à nos enfants autistes qui, sur un plan psychiatrique, sont plus fragilisés à l’arrivée de l’adolescence. 

Une famille en colère !