- Œdipe
- Prix
- Vidéos
- Lire
- Actualités
- Critiques
- Dossiers
- Grande traversée - Moi, Sigmund Freud
- Lettre de démission de l'Ecole Freudienne de Paris J. Favret-Saada
- Hyperactivité de l'enfant
- Loi du 5 juillet 2011 : interview
- Décrets relatifs à l'usage du titre de psychothérapeute
- L'affaire Onfray
- Mai 68 : sommaire
- Dossiers Interview de jacques Sedat à propos de la parution des travaux de François Perrier
- Le cas 'Richard'
- Chronologie
- Autisme et Psychanalyse
- Colloque : « Du Séminaire aux séminaires. Lacan entre voix et écrit »
- Documents concernant Jacques Lacan
- Livres de psychanalyse
- Revues de psychanalyse
- Newsletters
- Enseignements
- Adresses
- Questions
- Loisirs
Fonction phorique, holding et institution
Acheter ce livre
L’adjectif « phorique » nous vient du grec ancien (phorein) et veut dire « porter », aussi bien porter un petit enfant qui ne peut se porter tout seul, qu’un objet pour le déplacer d’un endroit à un autre. La fonction phorique caractérise tout ce qui relève explicitement de cette action de portage, soit une partie non négligeable des activités humaines liées aux problématiques de dépendances.
Pierre Delion revient sur ce concept qu’il a forgé, en écho au concept de holding développé par Winnicott, dans l’élaboration d’une psychopathologie transférentielle spécifique des enfants autistes et psychotiques, concept qui se révèle pertinent pour explorer les fonctions parentales. En s’appuyant sur le développement « normal » de l’enfant, il en mesure toute l’importance dans le soin aux enfants et aux adultes présentant un développement entravé.
Pour lui, la fonction phorique ne peut être détachée d’une réflexion institutionnelle qui aidera l’équipe soignante à mettre en place les bons opérateurs pour en faciliter l’émergence. Il permet de réélaborer en profondeur la politique de soins psychiques, mais son utilité peut être étendue à toutes les situations de dépendance dans la relation humaine (éducatif, pédagogique, juridique, sociétal…).