D'un très jeune vieillard à une très vieille petite fille . À propos du livre de Michel Arrivé.

Autres articles de l'auteur

Leçon..

Leçon… A l'heure où nos politiques témoignent d'un certain goût pour la réglementation des psychothérapies - et de la psychanalyse - en France, il me paraît opportun de faire un retour sur ce qui se passe au Royaume-Uni…...

Lire la suite

Mais que se passe-t-il donc au Royaume Uni

Mais que se passe-t-il donc au Royaume Uni ? L'IPA tente une OPA. Le 23 janvier 2003, surprise : un appel de soutien lancé par un collègue...

Lire la suite

D’un très jeune vieillard à une très vieille petite fille

V.Sidoit

“Geneviève Briand-Lemercier est décédée le 1er septembre 2014, à la veille de son cent unième anniversaire”.

Ainsi commence la préface du dernier roman de Michel Arrivé, “Une très vieille petite fille4”. Tout est déjà indiqué dans ces quelques pages, l’importance du temps, de la longévité à laquelle aspirait la défunte ainsi que la pratique de l’écriture à laquelle elle se livrait : une pratique de désécriture. Nous voyons comment à l’intérieur d’un texte se découpe un autre texte, des “passages secrets” permettant l’aller-retour entre le texte d’origine et le texte apuré de ses entours pour arriver à quelque chose qui s’approche, à travers un travail sur la lettre, au bien-dire. Y aurait-il un lien entre cette longévité, voire l’immortalité que vise Geneviève Briand-Lemercier et ce travail, douloureux, de désécriture ? C’est ce que Madame Bertrand, graphologue-astrologue transcendantale laisse croire…ou accroire ? Car il y a une dimension de tromperie dans cette affaire, tromperie du transfert qui permet à la canaille de se poser comme l’Autre qui sait, tromperie qui va apparaître à Geneviève au fur et à mesure que la chute du sujet supposé-savoir va lui dessiller les yeux.

Dans sa lecture de ce livre, Max Kohn5, tire le fil des rapports croisés entre psychanalyse et linguistique, incarnées dans les figures métaphoriques que sont Geneviève Briand –Lemercier et Mme Bertrand. En effet, Michel Arrivé professeur de linguistique, écrit aussi des ouvrages sur la psychanalyse6, il n’est pas sans en connaître un bout... Quiconque s’est engagé dans cette expérience ne peut manquer de sourire devant les nombreux clins d’œil qui émaillent ce livre, c’est ce qui le rend, pour partie, si attrayant. Pour partie seulement, car ce qui m’a retenu dans ce livre est sa résonance avec un autre roman dont j’avais gardé un souvenir très vif, même 20 ans après l’avoir découvert, “Les remembrances du vieillard idiot7”. Qu’est-ce qu’écrire ? Comment écrire ? Comment faire avec le langage, oral, écrit quand on veut le réduire à… mais à quoi ?

Les similitudes entre ces deux romans sont nombreuses : Le “vieillard idiot”, Alfred Hellequin, est un professeur, “la vieille petite fille”, Geneviève Briand-Lemercier, est institutrice ; tous deux sont issus d’une lignée d’enseignants, et tous deux s’intéressent à l’écriture sous cette forme biographique que sont les Souvenirs – de Ripotois- pour le premier, son Journal pour la seconde. Et tandis que l’un travaille dans la discontinuité, le fragment pour atteindre l’illisibilité, la seconde opère une réduction, une coupure dans le tissu textuel premier pour atteindre à un second texte. On y retrouve la prégnance de la question du temps, de la vieillesse, de la mort, et même une particularité peut-être pas si anodine : les héros, privés d’un père à un âge précoce, sont élevés dans un milieu féminin, maternel. L’enfance, le passé, l’auto-analyse, les rêves sont le matériel sur lesquels travaillent nos héros. La structure de ces deux romans est similaire, trois récits qui se développent et s’articulent au sein d’un seul, trois récits qui se répondent et s’écrivent pour ne former qu’un seul texte : “Vie du vieillard (vie actuelle)-Souvenirs du vieillard-Biographie de Ripotois”, “Vie (actuelle) de Geneviève- Journal intime-Nouvel écrit”. Mais de l’un à l’autre de ces romans, le statut donné à la lettre et à l’être diffère fondamentalement. Voyons d’abord le roman 1er, Les remembrances du vieillard idiot.

Notre vieillard, Alfred Hellequin, a 40 ans lors de son entrée volontaire à l’hospice. C’est un universitaire qui travaillait sur la biographie d’Adolphe Ripotois, auteur des dits Souvenirs, de Notes et d’un livre intitulé Mutilation. Cette œuvre est définie ainsi par Hellequin “Le lecteur ne peut manquer d’être frappé par le caractère inachevé, incomplet, tronqué non seulement de l’ensemble du roman, mais encore de chacune de ses séquences. Chaque fois qu’un épisode semble appeler un dénouement, une clôture, le texte s’interrompt brusquement, tantôt sur un jeu de mots provocateurs, tantôt, de façon encore plus insupportable pour nos habitudes de lecture, sans le moindre signe. Le texte, parfois au milieu d’une phrase, voire dans un ou deux cas, au milieu d’un mot, fait place au blanc du papier.8” : Mutilation du texte, donc, du sens et de la structure même du récit : “Ce que Ripotois a visé, c’est un texte qui se lise comme un récit, un texte décapé, privé de toute structure narrative pertinente.9” La réflexion de Ripotois sur le langage, la communication l’amène à la découverte de l’inexistence de la communication, qu’il n’y a pas non plus de métalangage, “que les hommes ont bien du mal (…) à parler de cette chose à proprement (si j’ose dire !) parler "innommable" qu’est leur langage. (…). Il va donc falloir parler comme si les mots avaient un sens, alors qu’on sait qu’ils n’en ont pas10”. Ripotois va alors multiplier les signes de réserve, de distanciation telles que les guillemets, les formules “si j’ose dire”, et s’atteler à élaborer un texte “illisible”, techniquement illisible : des listes de mots, des énumérations…

Le drame d’Alfred Hellequin, dirais-je, est d’être atteint du même mal que Ripotois, d’être contaminé par cette étrange maladie qui va aller jusqu’à prendre la forme finale de l’aphasie. Ils se rejoignent dans le constat qu’il y a un manque dans le symbolique, un défaut de garantie dans l’Autre. Cela amène Hellequin à préférer le silence aux discours, à éprouver et mettre en acte dans sa vie le vide : “faux-semblant de ce que vous cherchez : être mort, le savoir et en jouir” en prenant la relève de Ripotois qui s’essaie à “vidanger le langage” de tous sens, à “extraire le langage du temps” puisque le langage et la mort sont liés. “ La meilleure façon de parler, c’est de mettre un mot devant l’autre et de recommencer. Comme pour marcher : ce n’est pas la meilleure façon, c’est la seule. Et le discours n’est donc, par cet asservissement au temps, qu’un acheminement vers la mort, une façon constante de dire la mort, jusqu’au moment où on cesse de la dire : quand elle est là. Le mot, c’est la mort sans en avoir l’R. Pour s’en sortir –si on tient à s’en sortir – il faudrait extraire le langage du temps11”.

Tandis que notre très jeune vieillard s’enterre dans cet hospice et nous narre pour notre plus grand plaisir ses efforts pour vivre cet état de “mort”, mort au désir et au langage, les développements de Ripotois sur la lettre seront les bienvenus pour comprendre l’aphasie d’Hellequin. L’un et l’autre sont atteints de grammatophobie et celle-ci va s’étendre peu à peu à l’ensemble des lettres de l’alphabet, selon que la jouissance, sexuelle, devient évidente. Ripotois découvre que si le mot véhicule le sens, la lettre, elle, est jouissance. “C’est la lettre elle-même, ce dessin sur le blanc de la page, qui est un corps et qui a un pied. Prendre les mots au pied de la lettre, c’est prendre son pied avec la lettre.”. C’est donc aux lettres qu’il va s’attaquer, en supprimer celles qui évoquent dans leur “corps” la jouissance. “L’hikse, c’est l’image d’un phallus turnoiiant indéfiniment autour de son akse. L’i grec, c’est l’image des cuisses ouvertes de la femme, béantes sur le gouffre du sekse.” Le F, parce qu’il représente le mot femme est remplacé par le PH, le K, X fendu dans le sens de la hauteur disparaît lui aussi… Mais Ripotois se heurte à un impossible : “Quand je raie un X, la barre que je trace ne fait que représenter une position supplémentaire du phallus dans son mouvement de danse autour de son axe. Je ne peux supprimer cette barre qu’en en ajoutant une de plus, et ainsi de suite. Cercle parfaitement vicieux, dont je ne parviendrais plus jamais à sortir.12” Impossible, en effet, d’échapper à la signification sexuelle, phallique véhiculée par le langage. A l’impossibilité d’écrire vient s’ajouter des troubles du langage oral, résonances phonétiques de la substitution des lettres. Au refus des lettres s’ajoute le refus des sons correspondants, et l’un et l’autre finiront, à l’instar de certains vieillards de l’hospice, par proférer uniquement quelques sons “ed” ou suite de voyelles “ou…é…ein” (couper les seins). Mais ce ne sera pas suffisant, nulle possibilité de s’extraire du langage, hormis la mort.

A refuser la barre de la castration qui affecte le langage et permet à la jouissance de s’inscrire dans une signification phallique, il ne reste comme possibilité à nos deux savants que le réel, le réel de la mort, le réel de la jouissance, le réel de la lettre. Car nos deux amis se trompent : La lettre est de l’ordre du trait, du chiffrage de la jouissance du sujet dans une marque qui s’écrit. Ce n’est pas la lettre qui véhicule le sens phallique, c’est le langage, ce sont eux-mêmes, d’être pris dans le symbolique. Et à refuser cette jouissance significantisée, c’est celle de la lettre qui fait retour pour eux, une lettre qu’ils assimilent à l’objet a, objet plus-de-jouir. Ripotois a des lettres, il connaît Jarry, Joyce, et s’il fait subir à la langue un traitement qui s’apparente au traitement joycien, le statut de jouissance de la lettre reste, pour lui, inassimilable. Dans Défécation, il développe un syllogisme comme réponse à Jarry et à Joyce :

“Jarry : Il n’y a que la lettre qui soit littérature

Joyce : A letter, a litter, une lettre, une ordure.

Ripotois : Il n’y a que l’ordure qui soit littérature.”

Les écrits illisibles de Ripotois s’approchent des épiphanies joyciennes. Celles-ci sont des fragments d'écriture sans qu'un sens particulier émerge ; échange de mots entre deux personnes, remarques sur une chose, rien ne vient inscrire ces séquences dans une continuité temporelle ou dans un contexte leur donnant un sens, les épiphanies sont hors imaginaires, juste des mots sur des choses qui se passent, R /S. En cela, elles peuvent s'élever au statut de lettre, se rapprochant du traitement que fait subir Ripotois à l'écriture, une écriture qui devient illisible, de moins en moins signifiante au profit de la lettre. Mais Joyce, lui, se sert de la lettre, travaille sur elle, avec elle, ce qui n'est pas le cas de Ripotois. Si nous retrouvons chez ce dernier une des caractéristiques de l'écriture de Joyce, à savoir la dimension d'énigme liée à son usage de la lettre, l'autre dimension fait défaut. Joyce loge sa jouissance dans cette écriture illisible, - jouissance de Joyce qui riait tout seul en écrivant et dans laquelle Lacan situe le symptôme justifiant son nom propre : Joyce-le-symptôme – tandis que Ripotois ne veut pas s'y commettre.

Pour lui, la lettre incarne l’objet-jouissance ; proxime à l’objet anal, elle est le déchet à évacuer, à déféquer. Littéralement, sans aucune métaphore, ainsi qu’en témoigne ce petit apologue écrit par Ripotois sur une bibliothèque stercoraire, où tous les livres, toutes les pages des livres sont recouvertes de matière fécale par les auteurs eux-mêmes… sous peine d’être fusillés sur la place publique. Mais on ne côtoie pas impunément la jouissance, fût-elle littérale. Pris entre la rétention totale que représente l’aphasie et l’expulsion, il ne leur restera comme issue que la mort, dans un saut où l’être rejoint la lettre, tous deux à éliminer. D’où leur suicide, mis en acte par Ripotois lui-même, et déguisé sous une agression provoquée pour Hellequin, acte final du roman de Michel Arrivé.

Toute différente est la position de Geneviève. Pour elle, la lettre est à travailler, à prendre en compte dans la pratique même de l’écriture qui l’occupe : la désécriture. L’enjeu est de taille, rien de moins que l’immortalité ! Course à la vie à la mort entre elle et la lettre qui tue. D’entrée de jeu, nous sommes avertis “Il faut arrêter d’écrire (…), arrêter complètement : sinon, vos souhaits, légitimes, bien sûr, de très longue longévité risquent de ne pas être satisfaits.” Mais pourquoi donc en serait-il ainsi ? Parce que c’est la conclusion qui ressort de l’analyse “synthétique et globalisante” du thème astral de Geneviève, “des données fondamentales de ses caractères graphologiques et de son analyse psychologique en profondeur” (notons-bien que Mme Bertrand se défend d’être freudienne, elle avoue même son horreur de Freud) : Geneviève Briand-Lemercier partage avec de nombreux écrivains, morts très jeunes, le même thème astral. CQFD, ces écrivains sont morts si jeunes… parce qu’ils écrivaient. Aussi, si elle ne veut pas partager leur sort, (bien qu’elle ait déjà atteint l’âge de 91 ans !), il faut qu’ elle cesse d’écrire, pratique qui “manifeste à l’évidence la souffrance secrète éprouvée en grattant le papier avec la plume (…)” souffrance éprouvée et retournée sur la feuille blanche, souffrance trop lourde à porter. Cela n’est pas possible ? Alors, continuez donc d’écrire, “mais à une condition : il faut éliminer chaque jour plus de lettres, beaucoup plus de lettres que vous n’en écrivez. Le poids néfaste des lettres en sera globalement diminué. Ce que je vous ordonne, c’est de désécrire, oui, je dis bien : désécrire. (…) Les lettres déjà écrites ne sont plus que virtuelles, latentes, symboliques, en somme. Celles que vous prenez le risque de tracer sont actuelles, patentes, réelles, vous voyez ? infiniment plus dangereuses pour votre survie. Il faudra donc désécrire beaucoup, et écrire très peu.13

Faire disparaître ce qui est écrit… ainsi est la conclusion à laquelle arrive Geneviève après avoir longuement réfléchi à ce néologisme “désécrire”. Mais comme, enfant, elle avait promis à son défunt père de consigner par écrit chaque jour ce qu’elle vivait, il va lui falloir, pour continuer d’écrire, beaucoup désécrire, effacer beaucoup de lettres de ces écrits antérieurs. Et nous voici à nouveau plongé dans un double récit, le quotidien de Geneviève et ses tribulations avec Mme Bertrand, cocasses, et les Cahiers qui seront occasion à remémoration et support de cette consigne de réduction de la lettre. Ce sera l’occasion pour Geneviève de réfléchir aux différences entre les mots et les lettres, les lettres et les caractères, les lettres et les êtres. “L’idéogramme (…) c’est par la présence de l’objet que le caractère est maléfique. Mais notre lettre à nous, notre toute petite lettre, elle ne désigne rien du tout : elle est donc absolument inoffensive. (…) Toute seule, la lettre en désigne rien. Ni personne. Mais les mots qu’elle permet de former ont la même vertu que les caractères chinois : ils désignent les choses et les gens. Ce sont les mots qui pèsent, qui sont maléfiques. Pas les lettres.14” Et de lettres en mots, notre amie en conclut que “ce sont les êtres, pas les lettres, qu’il faut désécrire.”

Désécrire un texte en lui en substituant un autre, désécrire les mots en leur retirant des lettres, désécrire les êtres (du moins les sujets) en les débarrassant de l’imaginaire qui les encombre pour atteindre ce qui fait lettre pour eux, cette matérialité du signifiant qui est chiffrage, chiffrage de la jouissance.

Par cette pratique de la lettre, Mme Geneviève Briand-Lemercier vise à atteindre l’immortalité. Cet enjeu est tellement sérieux que de nouveaux carnets apparaissent, un Rouge et un Noir, là où sont notés ceux qui meurent à un âge avancé, bien que plus jeunes que notre héroïne, et un autre pour archiver les noms des personnes mortes à un âge exceptionnel… Et si, naïvement nous avions pensé qu’elle avait échoué dans sa tentative, puisque le roman s’ouvre sur son faire-part de décès, ces listes de noms propres nous amènent à réviser ce point de vue.

Nous savons que le nom propre met en jeu la fonction de la lettre15, matériel sonore nous dit Lacan qui ne se traduit pas mais se transfère d’une langue à une autre, en raison de “l’affinité du nom à la marque, à la désignation directe du signifiant comme objet”. Cette dimension littérale du nom propre indique aussi bien sa dimension hors-sens que la fonction de marque qu’il constitue pour le sujet, à l’égal du trait unaire. Cet einziger zug est le trait d'identification primordiale au père, l’identification au Un qui provoque aussi l’effacement de l’objet ; le trait retient quelque chose de l’objet, son unicité. Le nom propre marque l’enracinement du sujet dans le trait unaire, trait d'où part tout ce que nous pouvons repérer du sujet et qui désigne la différence absolue. C’est dans l’Autre que le sujet trouve les éléments symboliques qui le détermine comme sujet et c’est dans la mise en fonction de son nom, dans les lettres de celui-ci que se logeront les éléments structurels de sa névrose, à savoir ses choix de jouissance, son symptôme, son fantasme comme réponse au désir de l‘Autre. Le nom désigne le sujet, et n’a d’autre signification que de le signifier dans ses coordonnées symboliques [inscrit dans le discours de l’Autre], imaginaires [le prénom qui est la marque du désir des parents] et réelles [l’effacement du vivant par l’apposition du nom du sujet]. C’est donc un signifiant qui a un statut de lettre, il représente ce qui du sujet ne peut pas s’inscrire. Et c’est ce qui, au delà de la mort qui affecte le vivant, reste comme indice de l’existence d’un sujet. Et de cette immortalité que confère le nom, Geneviève Briand-Lemercier en a certainement eu conscience, elle qui a voulu rajouter au nom de son époux – Lemercier - son nom de jeune fille – Briand -, elle qui attache une grande importance à la façon dont on la nomme, dont les gens se nomment et/ou sont nommés, elle qui établit des listes et des listes de noms… de morts. Peut-être n’est-il pas anodin que ce soit celle qui était liée à son père par une promesse qui arriva ainsi à faire de la lettre nom propre…

Pour conclure, ne croyez pas que l’on ne s’amuse pas en lisant ces deux romans ! Au contraire, c’est une véritable joie de l’esprit… Preuve s’il en est besoin que le sérieux n’est pas sinistre, que traiter de choses sérieuses nécessitent plutôt de la légèreté. A lire, et à relire, sans modération en ces périodes festives.

  • 4.

    Michel Arrivé, Une très vieille petite fille, Mayenne, Editions Champ Wallon, 2006.

  • 5.

    Max Kohn, Site Oedipe, Rubriques Livres

  • 6.

    Michel Arrivé, Linguistique et psychanalyse – Freud, Saussure, Hjelmslev, Lacan et les autres, Clamecy, Méridiens Klincksieck, 1986.

  • 7.

    Michel Arrivé, Les remembrances du vieillard idiot, Paris, Flammarion, 1977. Epuisé.

  • 8.

    Michel Arrivé, Les remembrances…, op.cit., p. 58.

  • 9.

    Ibid.

  • 10.

    Michel Arrivé, Les remembrances…, op .cit., p. 87.

  • 11.

    Michel Arrivé, Les remembrances…, op .cit., pp.75-76.

  • 12.

    Michel Arrivé, Les remembrances…, op.cit., p.115

  • 13.

    Michel Arrivé, Une très vieille petite fille, op.cit., pp .22-23.

  • 14.

    Michel Arrivé, Une très vieille petite fille, op.cit., pp. 188-189.

  • 15.

    J.Lacan, L’identification, Séminaire inédit de 1961-62, Séances des 10 et 20 décembre 61, et du 10 janvier 62.